Un engagement de la ville de Rennes inexistant malgré le voeu contre la présence d’animaux dans les cirques.

3 mai 2019

Voici la lettre ouverte envoyée aux élu-e-s de la ville de Rennes le 3 mai 2019.

Nous encourageons tous les citoyens / collectifs et associations des villes ayant adopté ce voeu symbolique (et elles sont nombreuses) à interpeller leurs élu-e-s !

Madame, Monsieur,

Lors du conseil municipal de décembre 2017, la ville de Rennes a décidé de s’engager pour le bien-être animal en adoptant un voeu symbolique, contre la présence d’animaux sauvages dans les cirques.

Vous nous aviez informé-e-s des conséquences de ce vœu : une possibilité d’assister et de participer aux réflexions nationales sur la question. Ces réflexions nationales sont essentielles, puisque comme vous le savez, les municipalités n’ont aucun pouvoir direct pour interdire la présence des cirques exploitant les animaux.

La première session de ces réflexions nationales a eu lieu le 28 mars 2019.
A notre grande surprise, partagée par l’association nationale Code-Animal, aucun-e élu-e des villes ayant adopté un vœu n’était présent-e pour ces réflexions. Aucun-e élu-e de Rennes n’a jugé important de se déplacer pour défendre la liberté des animaux exploités dans les cirques.

La seule application concrète du vœu adopté est celle de participer à la commission interministérielle dédiée. Sans cette participation, le vœu adopté reste vide de sens et d’éthique.

Notre déception est grande. Les animaux exploités par les cirques vivent une vie de souffrances, d’humiliations, de désert social. Les “impératifs biologiques de leur espèce” qui devraient être respectés comme le suppose l’article L214-1 du code pénal, ne le sont jamais.

Il est urgent d’agir.
La commission, telle qu’elle se constitue actuellement, est totalement partiale; les seul-e-s élu-e-s présent-e-s se positionnent clairement contre le respect des droits des animaux.

Nous attendons aujourd’hui de vous un engagement réel et une mise en application concrète des valeurs que vous disiez défendre lors de l’adoption du vœu. Il reste deux commissions, en mai et juin auxquelles vous pouvez prendre part.

Le CRPEA.